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Record du monde : pourquoi je me lance dans l’impossible

Dans quelques jours, je prendrai part à l’un des défis les plus impressionnants du parachutisme : tenter de battre un record du monde de grande formation.

Alors… qu’est-ce qu’on gagne à faire ça ?

Rien de matériel.
Pas de chèque, pas de médaille, juste le titre officiel : celui d’avoir fait partie d’une équipe qui a volé ensemble, parfaitement coordonnée, dans une figure aérienne que personne n’avait jamais réalisée avant.

Et c’est justement ça qui m’attire.
L’impossible est la meilleure des motivations.
Quand quelque chose semble irréalisable, c’est là que le défi devient intéressant. Parce que le simple fait d’y arriver prouve que ce qui paraissait hors de portée… ne l’était pas.

Comment je me prépare à un record comme ça

Chacun a ses propres routines pour se préparer. Voici les miennes :

•    Beaucoup d’entraînement en soufflerie : avec mon propre parachute, pour garder exactement les mêmes sensations qu’en extérieur.
•     Renforcement musculaire : pour encaisser les positions extrêmes et tenir la précision pendant 60 secondes de vol.
•    Visualisation et respiration : pour préparer le cerveau autant que le corps.
•    Gestion de la douleur : je suis un traitement pour les oreilles, car la pression en altitude est très douloureuse pour moi.

Chaque détail compte. Dans ce genre de défi, il n’y a pas de place pour l’improvisation.

Qui participe à ce genre de records ?

La majorité sont des parachutistes novices qui rêvent de décrocher un titre de record du monde. C’est normal, c’est un objectif incroyable.
Mais pour que la figure tienne en l’air, il faut aussi des parachutistes expérimentés, capables de garder la formation stable et de réagir aux imprévus.

Pour moi, c’est quand la formation “vole”, quand tout le monde est en place et parfaitement synchronisé, que la magie opère. C’est un mélange rare de technique, de passion et de confiance mutuelle.
Mon point de vue sur l’entraînement

Aujourd’hui, je vois beaucoup de parachutistes qui s’entraînent uniquement pour de grandes formations.
À mon avis, ce n’est pas la meilleure approche.
Je pense qu’il faudrait former d’abord des équipes à deux, pour développer la précision, la technique et le sens du timing — exactement comme dans le sport artistique.
Avec un entraînement régulier en petit groupe, ces parachutistes deviendraient bien plus efficaces lorsqu’ils participeraient ensuite à des records mondiaux.
Le départ approche…

Je prépare mes bagages, mon matériel est prêt, et le compte à rebours est lancé.
Je vous donnerai des nouvelles dès que le record commence, pour partager les coulisses, les défis, et — je l’espère — la réussite de ce rêve collectif.

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Parce qu’au fond, on ne fait pas ça pour gagner quelque chose… mais pour prouver que l’impossible est possible.